Voici donc le dixième extrait, il arrive avec pas mal de retard et je m'en excuse. Cependant étant parti un mois en vacances et n'ayant pas internet, j'étais dans l'obligation de le poster en rentrant.
Bref, donc avant de vous laisser lire ce nouvel extrait, je vais rapidement replacer le contexte. Gabriella à la suite de son accident rentre chez elle, elle y retrouve sa sœur, dont l'attitude ne lui échappe pas. Laila ment à sa sœur pour sa blessure, et celle-ci se met en tête de découvrir la vérité.
Je vous souhaite maintenant une bonne lecture.
Gabriella
fut réveillait par l'un de ses habituels cauchemars, elle se leva
trempée de sueur et alla directement prendre une douche. Sous la
douche, elle ne put s'empêcher de penser aux événements de la
veille et elle s'interrogeait toujours sur la raison pour laquelle
Laila avait un bandage sur l'avant-bras gauche. En sortant de la
salle de bain elle passa par la chambre de Laila pour vérifier si
elle dormait toujours: elle n'y était plus.
-
Laila, appela-t-elle.
Aucune
réponse...
Elle
descendit dans la salle à manger, tout était sorti sur la table
pour le petit déjeuner mais Laila n'était pas là. Gabriella
remarqua à côté d'un pot de confiture à la fraise, un petit
papier. Elle le déplia puis le lu:
Je
suis partie aider Mme Bompin à la boulangerie, ce matin, je
reviendrai sûrement vers midi.
Gabi
prit son petit déjeuner tranquillement puisque elle avait toute la
matinée sans sa sœur.
-
Je me demande ce qu'elle me cache, pensa-t-elle à plusieurs
reprises. Elle n'est pas là de la matinée, je pourrai très bien
aller vérifiée dans sa chambre.
Mais
à chaque fois, elle refoulait cette idée au plus profond de son
esprit. Finalement elle n’y tenu plus, elle monta dans la chambre
de sa sœur tout en prenant soin de vérifier l’heure qu’il
était. Onze heures. Elle avait encore une heure avant que sa sœur
ne revienne.
Gabriella
commença par le bureau de sa sœur. Son bureau était un vrai
bazar : ses cahiers étaient étalés les uns sur les autres,
des crayons traînaient sur les cahiers et d’autres bricoles
dispersées par-ci, par-là. Elle fouilla vite fait le bureau de
Laila certaine que sa sœur n’aurait rien pu cacher ici. [...]
Gabi
s’arrêta pour scrutait la chambre du regard, cherchant quelque
chose qui aurait pu paraître louche. Malgré ça un sentiment de
culpabilité revenait à chaque fois pour la harceler: dire qu’elle
en train de fouiller la chambre de Laila alors que celle-ci lui
faisait entièrement confiance.
Gabriella
allait abandonner quand quelque chose sous le lit de Laila
l’interpella. Elle se baissa pour l'attraper, il était légèrement
caché par un bac. Gabriella regarda l'objet, il s'agissait d'un
livre, un livre doré. Il semblait déjà avoir été ouvert puisque
la boucle qui le fermait, avait été desserrée. Elle ouvrit le
livre des caractères apparurent sur les pages vierges du livre. Au
départ, les caractères n'avaient aucun sens pour Gabriella puis au
fur et à mesure ils devinrent des lettres, des mots et des phrases,
d'un seul coup tout cela prit un sens pour Gabi. Elle feuilletait les
pages émerveillée quand tout à coup une voix résonna:
-
Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ?
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