samedi 18 juillet 2015

Dixième extrait

Voici donc le dixième extrait, il arrive avec pas mal de retard et je m'en excuse. Cependant étant parti un mois en vacances et n'ayant pas internet, j'étais dans l'obligation de le poster en rentrant.
Bref, donc avant de vous laisser lire ce nouvel extrait, je vais rapidement replacer le contexte. Gabriella à la suite de son accident rentre chez elle, elle y retrouve sa sœur, dont l'attitude ne lui échappe pas. Laila ment à sa sœur pour sa blessure, et celle-ci se met en tête de découvrir la vérité.
Je vous souhaite maintenant une bonne lecture.
 
 
Gabriella fut réveillait par l'un de ses habituels cauchemars, elle se leva trempée de sueur et alla directement prendre une douche. Sous la douche, elle ne put s'empêcher de penser aux événements de la veille et elle s'interrogeait toujours sur la raison pour laquelle Laila avait un bandage sur l'avant-bras gauche. En sortant de la salle de bain elle passa par la chambre de Laila pour vérifier si elle dormait toujours: elle n'y était plus.
- Laila, appela-t-elle.
Aucune réponse...
Elle descendit dans la salle à manger, tout était sorti sur la table pour le petit déjeuner mais Laila n'était pas là. Gabriella remarqua à côté d'un pot de confiture à la fraise, un petit papier. Elle le déplia puis le lu:
Je suis partie aider Mme Bompin à la boulangerie, ce matin, je reviendrai sûrement vers midi.
Gabi prit son petit déjeuner tranquillement puisque elle avait toute la matinée sans sa sœur.
- Je me demande ce qu'elle me cache, pensa-t-elle à plusieurs reprises. Elle n'est pas là de la matinée, je pourrai très bien aller vérifiée dans sa chambre.
Mais à chaque fois, elle refoulait cette idée au plus profond de son esprit. Finalement elle n’y tenu plus, elle monta dans la chambre de sa sœur tout en prenant soin de vérifier l’heure qu’il était. Onze heures. Elle avait encore une heure avant que sa sœur ne revienne.
Gabriella commença par le bureau de sa sœur. Son bureau était un vrai bazar : ses cahiers étaient étalés les uns sur les autres, des crayons traînaient sur les cahiers et d’autres bricoles dispersées par-ci, par-là. Elle fouilla vite fait le bureau de Laila certaine que sa sœur n’aurait rien pu cacher ici. [...]
Gabi s’arrêta pour scrutait la chambre du regard, cherchant quelque chose qui aurait pu paraître louche. Malgré ça un sentiment de culpabilité revenait à chaque fois pour la harceler: dire qu’elle en train de fouiller la chambre de Laila alors que celle-ci lui faisait entièrement confiance.
Gabriella allait abandonner quand quelque chose sous le lit de Laila l’interpella. Elle se baissa pour l'attraper, il était légèrement caché par un bac. Gabriella regarda l'objet, il s'agissait d'un livre, un livre doré. Il semblait déjà avoir été ouvert puisque la boucle qui le fermait, avait été desserrée. Elle ouvrit le livre des caractères apparurent sur les pages vierges du livre. Au départ, les caractères n'avaient aucun sens pour Gabriella puis au fur et à mesure ils devinrent des lettres, des mots et des phrases, d'un seul coup tout cela prit un sens pour Gabi. Elle feuilletait les pages émerveillée quand tout à coup une voix résonna:
- Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ?