samedi 18 juillet 2015

Dixième extrait

Voici donc le dixième extrait, il arrive avec pas mal de retard et je m'en excuse. Cependant étant parti un mois en vacances et n'ayant pas internet, j'étais dans l'obligation de le poster en rentrant.
Bref, donc avant de vous laisser lire ce nouvel extrait, je vais rapidement replacer le contexte. Gabriella à la suite de son accident rentre chez elle, elle y retrouve sa sœur, dont l'attitude ne lui échappe pas. Laila ment à sa sœur pour sa blessure, et celle-ci se met en tête de découvrir la vérité.
Je vous souhaite maintenant une bonne lecture.
 
 
Gabriella fut réveillait par l'un de ses habituels cauchemars, elle se leva trempée de sueur et alla directement prendre une douche. Sous la douche, elle ne put s'empêcher de penser aux événements de la veille et elle s'interrogeait toujours sur la raison pour laquelle Laila avait un bandage sur l'avant-bras gauche. En sortant de la salle de bain elle passa par la chambre de Laila pour vérifier si elle dormait toujours: elle n'y était plus.
- Laila, appela-t-elle.
Aucune réponse...
Elle descendit dans la salle à manger, tout était sorti sur la table pour le petit déjeuner mais Laila n'était pas là. Gabriella remarqua à côté d'un pot de confiture à la fraise, un petit papier. Elle le déplia puis le lu:
Je suis partie aider Mme Bompin à la boulangerie, ce matin, je reviendrai sûrement vers midi.
Gabi prit son petit déjeuner tranquillement puisque elle avait toute la matinée sans sa sœur.
- Je me demande ce qu'elle me cache, pensa-t-elle à plusieurs reprises. Elle n'est pas là de la matinée, je pourrai très bien aller vérifiée dans sa chambre.
Mais à chaque fois, elle refoulait cette idée au plus profond de son esprit. Finalement elle n’y tenu plus, elle monta dans la chambre de sa sœur tout en prenant soin de vérifier l’heure qu’il était. Onze heures. Elle avait encore une heure avant que sa sœur ne revienne.
Gabriella commença par le bureau de sa sœur. Son bureau était un vrai bazar : ses cahiers étaient étalés les uns sur les autres, des crayons traînaient sur les cahiers et d’autres bricoles dispersées par-ci, par-là. Elle fouilla vite fait le bureau de Laila certaine que sa sœur n’aurait rien pu cacher ici. [...]
Gabi s’arrêta pour scrutait la chambre du regard, cherchant quelque chose qui aurait pu paraître louche. Malgré ça un sentiment de culpabilité revenait à chaque fois pour la harceler: dire qu’elle en train de fouiller la chambre de Laila alors que celle-ci lui faisait entièrement confiance.
Gabriella allait abandonner quand quelque chose sous le lit de Laila l’interpella. Elle se baissa pour l'attraper, il était légèrement caché par un bac. Gabriella regarda l'objet, il s'agissait d'un livre, un livre doré. Il semblait déjà avoir été ouvert puisque la boucle qui le fermait, avait été desserrée. Elle ouvrit le livre des caractères apparurent sur les pages vierges du livre. Au départ, les caractères n'avaient aucun sens pour Gabriella puis au fur et à mesure ils devinrent des lettres, des mots et des phrases, d'un seul coup tout cela prit un sens pour Gabi. Elle feuilletait les pages émerveillée quand tout à coup une voix résonna:
- Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 


mercredi 24 juin 2015

Neuvième extrait

 
Il semblerait que l'on approche le dixième extrait, déjà ! Voici donc un nouvel extrait, je n'ai rien à ajouter, puisque cet extrait se trouve presque juste après le précédent (même tout n'est pas dit devant pour donner envie de lire l'histoire en entière).
 
Je vous souhaite une bonne lecture.
 
Dans un geste désespéré, Laila dégaina l’épée et la brandit au-dessus du bras du géant avant de la rabattre sur son poignet. Celui-ci poussa un cri de douleur avant de la lâcher, Laila atterrit sur ses deux jambes avant de retomber sur ses fesses. Elle se releva difficilement, elle avait mal à sa cheville droite et au coccyx qui avait dû recevoir un choc lors de son atterrissage. Récupérant au passage l'épée et sa lampe de poche, Laila tapa un sprint vers le couloir par lequel les géants avait dû arriver. Elle partait dans le sens contraire de l'escalier car de toute façon elle n'aurait pas put l'atteindre, puisqu’il était bouché par les deux géants. Laila se dirigeait à l'aveuglette dans ce labyrinthe de couloir. Bientôt elle entendit les pas des géants qui devait se mettre à sa poursuivre. Laila commença à ralentir elle se sentait de plus en plus fatigué, et en plus de la fatigue elle avait horriblement mal à sa cheville droite et au coccyx.
Tout à coup, elle marcha sur quelque chose, elle entendit un petit «clic» et s'arrêta juste à temps pour voir des trous s'ouvrirent dans le mur et une douzaine de couteau en sortir qui allèrent se ficher dans le mur dans face. Elle se protégea le visage avec le bras gauche, l'un des couteaux la rafla laissant une large coupure le long de son avant-bras gauche. Laila jeta un coup d’œil à sa blessure, elle saignait plus ou moins fort mais il n'y avait rien de grave. Le plus gros problème était que ce piège lui avait fait perdre beaucoup de temps et les pas des géants se rapprochaient de plus en plus. La peur lui donna un coup de fouet elle mit tout ce qui lui restait de force pour courir, elle ne pensait plus qu'à une chose courir. Que se passerait-il si les géants l'attraper?
Cette question l'effleura à peine mais augmenta de plusieurs degrés encore sa peur. Laila serra fort contre elle le livre et l'épée qu'elle avait à la main. Pourvu qu'elle puisse leur échapper. Elle jeta un coup d'œil autour d'elle aucun passage secret qui pourrait s'ouvrir, juste les murs poisseux et ruisselant d'eau. De l'eau! Il y eut comme un déclic puis Laila tourna la tête vers les géants et là quelque chose d'imprévu se passa. Toute l'eau qui ruisselait sur les murs semblait se dirigeait vers les géants puis tout doucement elle forma une grande vague qui les engloutit sans aucune pitié.
[...]
 
 
 
 
Au même moment…
Le groupe de jeunes sortit du cinéma, Gabriella parlait avec ses deux amis, Clarisse une jolie brune aux yeux couleurs ambres que Gabriella connaissait depuis la seconde et avec qui elle s’entendait très bien, et Laëtitia une jeune fille pas très grande avec des cheveux court brun et des yeux de la même couleur que ses cheveux. Nick lui discutait avec son ami Dean. Quand Gabriella sortit du cinéma une bourrasque de vent glacé lui fouetta le visage, emportant en même temps son bonnet. Dean le rattrapa au vol puis le fourra sur la tête de Gabi qui pesta en recevant son bonnet sur les yeux.

- Fais gaffe à pas le laisser s'envoler, pouffa-t-il en la voyant se débattre avec
son bonnet sur les yeux.
- Allez, laisse-la tranquille, intervint Nick. Bon alors les filles et le garçon (il jeta un coup d’œil à Dean qui fit mine de ne rien avoir entendu) on fait comme on avait prévu, on se trouve une sandwicherie et ensuite on va faire un tour dans le centre-ville voir le marché de noël. [...]
Elle sentit une nouvelle bourrasque de vent glacé lui fouettait la nuque et emporter à nouveau son bonnet avant de le déposer au milieu de la route. Gabi laissa échapper une injure avant de traverser la route sans réfléchir. Elle se baissa pour le ramasser, puis elle entendit un coup de frein, des pneus de voiture qui glissèrent sur le verglas et aussi un cri mais ce n’était pas elle.
Quand elle rouvrit les yeux, Nick était à côté d’elle il la tenait assise. Une foule de passants était autour et l’observait avec de grands yeux. Devant elle, il y avait la voiture, son capot était complétement défoncé...


 

 


mercredi 27 mai 2015

huitième article

Bonjour à tous
 
Voilà le huitième article qui arrive enfin avec pas mal de retard (je m'en excuse sincèrement).
Donc pour résumé dans cet extrait, Laila est entré dans le tunnel caché derrière sa porte, et après avoir descendu un long escalier, elle a la surprise de découvrir... Enfin, je vous laisse découvrir par vous-même.
Bonne lecture
 

Pourtant Laila finit par arriver tout en bas, devant une vieille porte, une très vieille porte rongeait par les mites et pourrit par les années. Mais de derrière cette porte n’émanait aucun parfum de moisi ou d’autres odeurs désagréables. Laila ouvrit la porte et ce qu’elle découvrit derrière ne ressemblait en aucun cas à ce qu’elle aurait pu s’imaginer.
La pièce était assez grande, les murs en pierre poisseuse était recouvert de toile d'araignée, le sol était recouvert de poussière si bien qu'à chaque pas que Laila faisait, elle laissait une empreinte derrière elle. Le plafond devait culminer à la hauteur impressionnante d'environ dix ou même douze mètres de haut. La pièce était remplie d’une multitude d’objets plus ou moins de valeurs: des gros coffres remplis de vêtements (certes un peu bizarres mais très riche en décoration) ou de vaisselles, Laila vit même quelques colliers en or et autres bijoux, traînés. La première chose qui l’attira fut une magnifique épée, elle n’en avait jamais vu réellement, et la beauté de l’arme l’impressionna. La lame était toujours aussi brillante malgré le nombre d’années qu’elle devait être là; dessus était sculpter des mots que Laila ne comprenait pas, dans la garde était incrusté un joyau et le pommeau brillait à la lueur de sa lampe de poche.
Mais ce qui impressionna le plus Laila ce fut la légèreté de l’arme. Son poids était loin de ce qu’elle avait pu s’imaginer surtout, par rapport au film.
Laila fit tournoyer l’épée au-dessus de sa tête puis la jeta en l’air et la rattrapa sans aucune difficulté. [...]
La dernière chose qui l’attira fut un coffre au fond de la pièce, elle ne l’avait pas remarqué lors de son arrivée. Dans sa poche, Laila sentit la petite clé frémir. Elle glissa la clé d’or dans la serrure du coffre et la tourna. Celui-ci s’ouvrit sans aucune difficulté, à l’intérieur du coffre se trouvait un vieux livre doré. Laila le saisit, il était assez lourd, elle l’observa pendant environ cinq minutes. Le livre paraissait être fait presque entièrement en or!
Laila tenta de l’ouvrir mais il était fermé par un ruban de cuir doré. Seulement les extrémités du ruban était relié au livre par un autre moyen que cousu ou encore collé, il semblait rentrait à l'intérieur du livre. Laila tenta de l'ouvrir par la force mais impossible: il était bien trop résistant.
Elle s'assit sur un coffre (remplie de vêtements) pour réfléchir à une solution. Au milieu du ruban, on pouvait distinguer une sorte de petits cercles avec à l'intérieur un symbole, Laila déposa son pouce sur le cercle Tout à coup le ruban se desserra et rentra à l'intérieur du livre. Laila ouvrit le livre et il y eut un grand flash aveuglant. Quand Laila rouvrit les yeux, tout doucement sur les pages dorés apparaissaient des petits signes.
- Sûrement une écriture d'un autre pays, pensa Laila tout en continuant d'observer l'étrange manège qui se passait sous ses yeux.
Elle ne comprenait pas un mot de ce qui était écrit mais pourtant cette écriture ne lui semblait pas inconnue.

Elle était tellement inspirée par le livre qu'elle ne fit pas attention aux ombres qui se dirigeaient vers cette cave.
Le sol commença à trembler, déstabilisé Laila fit quelques pas en arrière et trébucha sur un coffre rempli d’objets. Le temps de se relever de ramasser sa lampe de poche et le livre, puis de la braquer vers la porte : un œil géant était apparu. Laila plaqua une main contre sa bouche pour ne pas crier. L’œil disparut dans un hurlement sourd. Puis elle entendit des voix, deux personnes qui devaient discuter, mais elles avaient toutes les deux une très grosse voix.
- Il y a quelqu'un à l'intérieur, vociféra le premier d'une voix rauque.
- Il faut l'empêcher de voler quoi que ce soit, s'exclama le deuxième avec une voix beaucoup moins rauque que le premier.
Ensuite quelque chose d'autre apparut par la porte: c'était une main, une main de géant!

vendredi 24 avril 2015

Septième article

 
Bonjour à tous et à toutes,
Voici donc le septième extrait, celui-ci nécessite une rapide explication. Les deux jeunes filles après avoir passé un diner de noël avec Mme Bompin, repartent vaguer à leurs occupations. Laila, après avoir cassé un verre, va réparer sa bête et va découvrir quelque chose de surprenant. 
 
Bonne lecture
 
 
Pendant ce temps, Laila alla réparer la bêtise qu'elle avait faite le matin même. Elle prit l'aspirateur, le brancha et commença par vérifier qu'il n'y avait plus aucun bout de verre de l'armoire ; ensuite après avoir aspiré les derniers bouts de verre qui traînait autour de l'armoire, elle s'accroupit pour passer l'aspirateur sous l’armoire. L'aspirateur cogna quelque chose, Laila s'allongea pour regarder de quoi il s'agissait. Elle distingua quelque chose qui ressemblait au contour d'une porte. Laila alla chercher une lampe de poche afin de pouvoir mieux voir, ce qu'il y avait derrière l'armoire.
Entre temps Gabi avait fini de se préparer, elle descendit, jeta un coup d’œil à sa sœur allongeait par terre en train de regarder sous l'armoire.
  • Je m'en vais, cria-t-elle presque pour que sa sœur l'entende.
Laila ne répondit pas. Sûrement trop concentré à ramasser ses bouts de verre pensa Gabriella.
La lampe de poche lui permit de mieux distingué ce qui se trouvait sous l’armoire. Comme elle l’avait deviné, il s’agissait d’une porte, pas très large, dissimulé derrière l’armoire. Seulement le seul moyen de voir quelle était la hauteur de cette porte, était de pousser l’armoire. Une armoire remplit de vaisselles et d'autres objets qui cassent. La seule solution pour remédier à ce problème était de vider entièrement l’armoire.
Laila mit environ une heure à faire attention de ne rien casser de nouveau, à classer sur la petite table du salon les verres, les tasses, les bols… Afin qu’elle puisse les ranger rapidement.
Finalement après cette longue heure, l’armoire fut entièrement vidée.
Ensuite elle dût pousser l’armoire suffisamment pour que la porte soit bien visible, mais ce ne fut pas de tout repos, car elle était lourde et colossale.
Après une bonne demi-heure, elle put enfin examiner de plus près cette porte. Elle n’était en réalité pas plus haute qu’un mètre et très poussiéreuse. La pognée était cassée et n’y avait aucune présence de serrure. Laila dû mettre un bon coup de pieds dedans pour qu’elle s’ouvre.
D’abord ce fut une odeur de moisie qu’elle put sentir en ouvrant cette porte, puis en regardant à l’intérieur avec la lampe torche se fut des toiles d’araignées.


mardi 24 mars 2015

Sixième article

 
Bonjour à tous et à toutes,
 
Une fois de plus je publie cette article avec du retard et j'en suis sincèrement désolé.
Donc maintenant nous arrivons à noël... Bon je n'ai rien d'autre à ajouter.
Donc Bonne lecture.
 
 
Elles s'échangèrent les paquets qu'elles tenaient, toujours en faisant le même rituel, elles se souhaitèrent « joyeux noël » puis commencèrent à ouvrir leur cadeau.
Tout à coup, la sonnette résonna, Gabriella fut la première debout, en un clin d’œil elle était devant la porte et fut rejoint de peu par Laila. Elles ouvrirent la porte mais ne trouvèrent personne sur le seuil de leur maison. Tout ce qu'elles virent, ce fut la rue complètement vide et enneigé. Laila repartit à l'intérieur en grommelant, Gabi allait fermer la porte quand elle sentit quelque chose cogner contre celle-ci, elle baissa les yeux et distingua un tout petit paquet posé sur le sol. Elle le ramassa et rentra à l'intérieur. Gabriella appela Laila qui arriva toujours en grommelant, disant que ces gamins n’avaient rien d'autre à faire qu'aller sonner au porte, pour embêter les gens et qu’ils continuaient, même, le 25 décembre. Elle avait tout d'une personne âgée qui se plaignait des jeunes, lorsqu’elle se comportait ainsi.

- Tu as fini de râler, s'exclama Gabriella. Viens plutôt voir ce que j'ai trouvé devant la porte.
Laila la rejoignit, elles hésitèrent un instant avant de se décider à l'ouvrir. Le paquet n'était pas plus gros que la paume d'une main, le papier était couleur argent avec des petites étoiles dorées, il était fermé par un beau ruban rouge. Gabriella défit soigneusement le ruban puis elle ouvrit délicatement le paquet, à l'intérieur il y avait une petite boîte. Laila la prit et l'ouvrit, elle fut émerveillé par ce qu'elle y trouva. La boîte présentait un fond en velours rouge sur lequel était posée une petite clé, certes, pas plus grande qu'un doigt, mais en or pur. Laila l’examina pendant plusieurs minutes. Etait-ce vraiment pour elles ? De qui ce cadeau inattendu pouvait-il provenir ? A quoi cette clé pouvait-elle bien leur servir ? Et que pouvait-elle bien ouvrir ? Ce fut Gabriella qui l'arracha à ses tourments pour lui rappeler que Mme Bompin venait manger chez eux, et qu'il serait peut-être temps de se préparer, ainsi que de préparer le repas. Elles s’affairèrent aussitôt oubliant leur cadeau et la petite clé auprès du sapin.
 
Laila descendait prévenir Gabriella qu'elle pouvait aller s'habiller, quand elle eut un déclic : elles avaient carrément oublié d'ouvrir leurs cadeaux. Elle repartit auprès du sapin chercher les deux cadeaux ainsi que la petite clé qu'elle fourra dans sa poche, puis rejoignit Gabi dans la cuisine.
Elles fixèrent à nouveau les paquets se demandant ce que ça pouvait bien être, et aussi avec une légère appréhension. Elles ouvrirent d'abord le paquet de Nick. Pour Laila se fut un petit bracelet comme elle en voyait souvent en ce moment, quant à Gabi se fut un magnifique bracelet en argent. Laila sourit, elle s'en était douté depuis le début, elle savait qu'il lui offrirait quelque chose de beaucoup mieux, mais ça n'avait pas d'importance. Ensuite ce fut leur cadeau, Laila ne mit même pas trente secondes à déballer le sien, tellement elle avait hâte de savoir ce que c'était. Elle découvrit un magnifique petit sac à main en tissu de couleur beige, avec des sangles en cuir marron. Quant à Gabriella, elle reçut la suite du livre qu'elle lisait en ce moment, et dont elle était devenue complètement accroc. Toutes les deux se firent la bise en guise de remerciement et se souhaitèrent une dernière fois un joyeux noël.
Ensuite Laila partit s'occuper du dessert tandis que Gabi montait se préparer avant l'arrivée de Mme Bompin.


dimanche 22 février 2015

Cinquième Extrait

 
Voici donc le cinquième extrait.
Je le publie avec un peu de retard.
Dans celui-ci une petite discussion entre Madame Bompin et Laila, à propos de Gabriella.
Bref, je n'ai plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture !
 

- Chaque nuit elle fait le même cauchemar !
L'air perplexe de madame Bompin, inquiétait encore plus Laila. La boulangère croisa les bras et se gratta le menton, avec l'air que font les inspecteurs dans les films, lorsqu'ils réfléchissent. Laila attendit cinq minutes avant de reprendre.
- Et en plus, elle marmonne des trucs incompréhensibles, comme si elle parlait à quelqu'un. Et puis souvent juste avant de se réveiller, elle m'appelle.
- Et elle ne t'a rien dit d'autres, ou quelque chose que tu aurais remarquée.
- Eh bien elle m'a dit que cette nuit, son cauchemar était un peu différent par rapport à d'habitude. Gabi m'a dit qu'une femme est apparue dans son cauchemar, alors qu'elle ne l'avait jamais vu auparavant.
Laila parcourut la boulangerie des yeux comme si elle voulait surveiller que personne ne les épiait. Elle croisa le regard de madame Bompin; ses yeux étaient écarquillés : dedans on pouvait y lire de la surprise mais aussi de la peur. Laila sentit que cette histoire inquiétée la boulangère. Elle baissa le regard et se concentra sur les petits pains que madame Bompin lui avait demandés de faire. Le silence qu'il y avait dans la boulangerie fut coupé par l'arrivée d'une cliente, ce qui soulagea Laila. Ce lourd silence ne faisait que l'inquiété un peu plus à chaque instant. Et heuresuement, il avait été coupé par l’arriver de cette dame, qui discutait, maintenant, avec Mme Bompin. Quand elle revint l'impression de peur qu’on pouvait lire sur son visage, avant avait changé.
- Laila j'ai réfléchit, ce cauchemar qu'elle fait continuellement il se pourrait tout simplement qu'il interprète des événements futurs...
- Un peu comme une vision ?
Au moment où Laila dit ces mots, la jeune fille devint pâle.
- Oui, en effet je dirai plus que c'est une sorte de messages, qu'il faudrait qu'elle décrypte.
Elle se tut en voyant l'air inquiet de Laila.
- Je n'y comprends plus rien en ce moment, s'écria Laila, d'abord le cauchemar de Gabi, puis cet homme que je rencontre à chaque fois avec cette impression d'écrasement, et enfin vous qui me dîtes que le cauchemar de Gabi, serait en réalité une vision.
Elle s'assit sur une chaise à côté d'elle et prit sa tête entre ses mains. Laila sentit une main se posait sur son épaule, Mme Bompin la fixa un instant avant de demander:
- Cet homme dont tu viens de parler, qui est-il et à quoi ressemble-t-il?

- Euh... Elle hésita un instant. C'est l'homme qui est venu hier, enfin je crois, je n'ai jamais bien vu son visage...
Voyant l'expression de la boulangère se transformer, elle ramassa son sac en vitesse et se releva.
La boulangère la retint par le bras, elle l'empoigna avec une telle force que Laila sentit tout de suite que quelque chose n'allait pas. Elle extirpa son bras de la main de la boulangère. Laila jeta un coup d'œil à son bras, l'endroit où elle l’avait attrapé était devenu bleu...


vendredi 16 janvier 2015

Quatrième extrait

 
Voici donc le quatrième extrait de l'histoire que j'ai écrite. Avant de vous laisser lire, je souhaite rapidement vous donner le contexte de cette extrait. Alors dans le premier extrait, Gabriella avoue faire régulièrement des cauchemars qui la terrifient. Et donc dans cette extrait (qui correspond en réalité au chapitre deux), je vous propose de vous immerger dans ce cauchemar. Il ne s'agira à que d'un extrait, cependant il est important pour le reste de l'histoire. Bref, je vous souhaite donc maintenant :
 
Bonne lecture
 
Gabriella se trouvait dans une forêt de pin de couleur noir. Elle leva les yeux et découvrit un horrible ciel écarlate. Elle ne savait, ni où elle était, ni pourquoi elle était là. La seule chose qu'elle savait : était qu'elle avait cru entendre sa sœur l'appeler. Elle tendit l'oreille afin de mieux écouter, elle entendit un cri. C'était bien ça quelqu'un l'appelait, mais elle n'était pas sûr qu'il s'agît de Laila. Et elle espérait au plus profond d’elle-même que ce ne fût pas sa sœur qu’elle avait entendu.
Elle se retourna et poussa un cri. Avec des grands yeux, elle considéra un instant la chose qui se trouvait devant elle. Il s'agissait bien d'un homme mais il était tellement grand ! Gabi le vit soulever son énorme main juste au-dessus d'elle, elle eut juste le temps de sauter en arrière pour esquiver. Elle fit un vol plané d'au moins 2, 3m et atterrit sur les fesses. Elle se releva aussitôt mais étrangement elle n'avait pas mal. Sans réfléchir, Gabi se mit à courir droit devant elle, l’homme-géant à ses trousses.
Il la rattraperait en quelques foulées, vu la taille qu'il faisait, cela était logique. Pourtant Gabriella continua à courir le plus vite qu’elle le pouvait, bien décidé à ne pas abandonner. Chaque pas du géant faisait trembler le sol, ce qui faisait continuellement sursauté Gabriella. Mais le pire était qu’elle avait le sentiment de courir au ralenti, c'était la même impression qu'on avait dans n'importe quelle rêve ou cauchemar. Derrière elle, le géant gagnait de plus en plus de terrain, tout en faisant tomber de nombreux arbre à chaque pas. Elle regarda devant elle et à sa grande surprise, elle découvrit le visage de sa sœur. Laila la regardait, mais l'expression de son visage était tellement désespérée que Gabriella faillit tomber, choquer par son regard. Elle sentait que si elle avait continué à la regarder, elle aurait pleuré. Entre l'homme-géant qui lui courrait après et sa sœur qui la fixait, désespérée, Gabriella commença à paniquer. Elle faillit trébucher et à la place se tordit la cheville, mais elle ne ressentait aucune douleur.
Tout à coup le sol se déroba sous ses pieds un large trou s'ouvrit et elle tomba dedans. Elle n'eut même pas le temps de comprendre ce qui se passait qu'elle glissait déjà dans un large toboggan aussi sombre que dans un placard.

      
 
La chute n'en terminait plus, elle tourna la tête cherchant un endroit par où s'échappait et à sa grande surprise elle découvrit une femme qui la fixait. Elle ressemblait étrangement à Laila mais ce n'était pas elle ; elle avait exactement les mêmes cheveux rouges, mais elle paraissait plus vieille que Laila.

La femme aux cheveux rouges portait de très beaux habits, malgré cela Gabi ne s’attendait pas à ce qu’elle allait dire :
 
- Enchanté! Je suis une princesse et toi ?

Elle eut un temps de réaction assez long avant de comprendre ce qu'elle venait de lui dire.
 
- Ah! Euh enchanté moi... euh moi c'est Gabriella, bégayât-elle sous le choc de cette rencontre inattendue.

- Alors je suppose qu'on devrait se connaître, enfin en temps normal, dit-elle avec un merveilleux sourire qui perturba Gabi, tant elle paraissait sincère.
- Désolé de vous contredire mais cela n'a aucun sens, madame.

A peine achevait-elle sa phrase, que Gabriella se rendit compte que peu à peu au bout de ce sombre trou apparaissait quelque chose. Plus elles se rapprochaient, plus le bout du trou devenait distinct. Au bout d’un instant, Gabi découvrit qu'il s'agissait d'eau, et qu’elles y arriveraient dans quelques secondes. A peine Gabriella acheva-t-elle cette pensée qu'elle tomba dans l'eau.

Elle était moins froide que la jeune femme ne s'y attendait, au contraire elle était même chaude !
Elle remonta à la surface sans grande peine et nagea jusqu'à la rive. Elle se retourna, cherchant du regard la femme aux cheveux rouges et, à la grande surprise de Gabriella, elle découvrit que celle-ci marchait sur l'eau !